Septième pays producteur au monde, après l’Italie, la France, l’Espagne, les Etats-Unis, la Chine et l’Argentine, l’Australie a connu une phase d’expansion très importante au début des années 2000, sous l’impulsion d’incitations financières gouvernementales. Sa production a donc bondi de 73% en cinq ans seulement, résultant en une surproduction qui a obligé le gouvernement à initier un dispositif d’arrachages. Le pays compte six Etats: l’Australie occidentale, le Territoire du Nord, l’Australie méridionale, le Queensland, la Nouvelle-Galles du Sud et Victoria, auxquels s’ajoute la Tasmanie, île située au sud du continent. En dehors du Territoire du Nord, trop chaud pour cultiver la vigne, tous possèdent des régions viticoles. La première venant à l’esprit est Barossa Valley, notamment pour ses shiraz (syrah), mais de nombreuses régions viticoles, très respectées et diversifiées, bordent le périmètre sud du pays. Exemples? La Margaret River, en Australie occidentale, dont la réputation se fonde sur ses assemblages bordelais raffinés et ses chardonnay aux saveurs crémeuses; Coonawarrra, qui jouxte la Barossa et compte à son actif d’excellents cabernet-sauvignon aux parfums de menthe; le McLaren Vale, à l’encépagement pluriel mais où les cépages rhodaniens que sont le shiraz et de très vieilles vignes de grenache prédominent; les vallées d’Eden et Clare, avec de remarquables riesling vifs; la Tasmanie et Victoria, fiefs de vins subtils à base de pinot noir; et enfin, la Hunter Valley, siège de sémillons à la longévité remarquable.